D'hier à aujourd'hui


Maria Fidélis 1933
" Son message est d'une grande importance…
Machet captait la vie où elle se trouvait, mais il savait aussi la donner à tout objet, toute attitude qui fixait son attention.
Ainsi il insistait sur le rôle essentiel de la sculpture qui est d'arriver, avec des matériaux qui sont toujours les mêmes,
à créer des formes qui ne sont jamais les mêmes. Comme le poète exprime une émotion toute neuve avec des mots qui ont déjà beaucoup servi… "

Extrait de Michel Boutin Ils sont aux portes de la célébrité Amateur d'Art nov. 1980

 

" La première chose à dire est la qualité de son silence…
Le secret de Machet est à l'intérieur du bronze, derrière ses yeux creux, et les courbes extérieures n'en sont qu'un rappel.

Touarègue Paris 1932
Rémi 1979-1980

Combien fit-il ainsi de portraits d'âmes, transfigurant ses enfants, ses amis, dans des zones intemporelles ?
Il faisait si peu de cas de la courbe physique du menton, que trois courtes séances à parler avec son modèle lui suffisaient pour transpercer avec acuité sa vie profonde, et c'est seul dans son atelier qu'il donnait vie à ses bustes…
Il émane à jamais de ces têtes une très haute idée de l'homme, échoué sur les marges du cycle des mortels… Ces figures resteront… Elles restent le don d'un homme visionnaire, qui passa sa vie à donner forme à la face cachée de l'Essentiel.
Sans tapage, sans dispersion. Je crois qu'il fut heureux . Janvier 1982

Extraits de Martine Gayot, Charles Machet (1902-1980) dans Catalogue des Indépendants, 1982

Charly vu par Basset


 


 





Dans notre région Rhône-Alpes, qui ne connaît pas au moins une œuvre de Charles Machet qui n’a vu surgir, dans une courbe de la route de Genève, cette grandiose figure de proue (18 mètres de haut, 10 mois de travail*), La France de la Résistance, qui détache sa blancheur d’une falaise abrupte ? Le Monument aux Maquis de l’Ain, exemple à méditer d’une sculpture intégrée à l’environnement. Mais peu nombreux ceux qui pourraient nommer l’auteur de cet hommage de pierre. J’étais curieux de le connaître. J’appris qu’il avait surgi lui aussi de ces rocs du Bugey, où dès 1814 et 1815, avait soufflé l’esprit de résistance à l’invasion.

C’est dans un petit village de l’arrondissement du canton de Belley, c’est à Izieu que naît Charles MACHET, en 1902. Aussitôt après le certificat d’études**, le chef de famille mobilisé (on était en 1914), il doit travailler à la terre pendant quatre ans. A son retour, son père lui enseigne son métier de tailleur : tailleur d’habits et non pas tailleur de pierre, comme on l’a parfois écrit. Charles MACHET se fixe à Belley, où il devait habiter sept ans, se perfectionnant dans son métier. Puis il “ monte” à Paris où il suit des cours de coupe. Il pratique aussi les sports,et notamment le rugby. Car ce qui caractérise d’abord Charles MACHET, c’est sa forte constitution, sa merveilleuse santé aujourd’hui encore. Surtout, dès son enfance, s’étaient révélés ses dons pour le dessin. Pendant la morte saison, en février 1927, il s’inscrit à l’Ecole des Beaux-Arts de Lyon. Le directeur était alors un véritable artiste, le sculpteur Jean Larrivé, qui , devant le tracé d’une tête antique, lui dit : “ Vous paraissez très habile. Méfiez-vous de çà !” Au bout de trois mois le “nouveau” passe en troisième année. Il avait alors 25 ans et, au milieu de tous ces garçons, c’était un “vieux”, déjà mûri par la vie. Il parle avec reconnaissance de son professeur : Prost. Il connaît quelques élèves : Chancrin, Le Moal…

Quatre ans plus tard, en 1931, Charles MACHET obtient une bourse d’études pour aller à Paris ; venait d’y mourir un bon sculpteur de notre région, le Viennois Joseph Bernard. Niclausse, alors professeur aux Arts Décoratifs s’intéresse à Machet : “ Voilà un type qui vous vient de la terre, s’écrie-t-il, mais qui pourrait vous enseigner à tous !” Le jeune artiste a tout loisir d’admirer les grandes œuvres de Rodin, de Bourdelle, mort deux ans auparavant le ciseau à la main. Les formes simples et pleines de Maillol le séduisent, mais il regrette qu’elles tombent parfois dans la vulgarité. Il peut voir travailler François Pompon, le maître animalier bourguignon, à l’âge de 76 ans. Et il en est resté quelque chose à MACHET : on peut voir ici son Chat en colère, taillé dans un bloc de noyer, et son Blaireau de granit bleu, massif et rusé comme un homme de loi, pour reprendre l’expression d’André Sèverac. Il admire les portraitistes : Charles Despiau, Marcel Gimond ; il a l’occasion de rencontrer celui-ci, et il le retrouvera à l’Ile-Barbe sous l’occupation. Et puis il va en pèlerinage artistique à la cathédrale de Chartres, chantée par Péguy, et à son Portail Royal, un des sommets de l’art roman français. Car Charles MACHET compte parmi ceux qui, après Albert Gleizes, ont contribué à remettre en honneur l’art roman, un art véritablement religieux et qui l’a si profondément marqué, en union avec sa femme.




Avec elle, il découvre aussi les peintres : Vélasquez, Manet et les Impressionistes, Gauguin…; les poètes : Baudelaire, Rimbaud, Valéry… Les musiciens : Bach, Ravel, Strawinsky…et le théâtre : les deux lyonnais, ou presque, Gaston Baty, Charles Dullin et son inoubliable “ Atelier”, Louis Jouvet, Georges et Ludmilla Pitoëff… Il lit André Malraux : pas encore ses livres d’art, bien sûr, mais sa Condition humaine….
Ses années parisiennes sont capitales pour la formation de Charles MACHET, qui se passionne déjà pour le portrait.
Mais en 1933, il est nommé sur concours (il l’avait emporté sur cinq autres concurrents) professeur de sculpture à l’Ecole des Beaux-Arts de Saint-Etienne, qu’il quittera neuf ans plus tard, toujours sur concours, pour celle de Lyon où il devait rester jusqu’à sa retraite, en 1966. Mon fils m’a parlé de son autorité bienveillante, de sa rapidité, de la sûreté de son coup d’œil, de sa virtuosité ; il m’a raconté comment d’une seule claque sur la terre glaise, il savait corriger et redresser une ébauche maladroite, tout en respectant au maximum la spontanéité de l’élève. Machet savait que la seule chose que l’on puisse apprendre, c’est une méthode pour apprendre.
Le sculpteur et le portrait de Maria Fidélis

En cette même année 1966, paraît une plaquette***, contenant un choix de photos qui donne un aperçu d’un travail obstiné à l’écart des courants à la mode. Sa première exposition personnelle…imaginaire, comme il se plaît à le dire lui-même. En guise d’introduction, une agréable étude de Raymond Charmet, intitulée Machet, art sacré et ardent.


Pas d’artiste moins exhibitionniste. Jusque-là, Machet n’avait guère exposé qu’au Salon du Sud-Est***.* Et pourtant, redevenu chrétien, il croit à sa mission, il considère la pratique de la sculpture comme une action évangélique, une pastorale, il “ veut aider les hommes à élargir leur chemin d’amour”. Ne lui demandez pas de “faire de l’abstrait”. Il tient à ce que tout le monde comprenne, et tout de suite. Il éprouve une véritable passion pour son métier de créateur, pour cet art qui remonte à la préhistoire et qui balbutie déjà, parfois avec génie, dans les menhirs sculptés de la Corse. Cet art qu’il définit ainsi : l’artisanat plus la sensibilité.




Sa première Exposition personnelle réelle s’ouvre en décembre 1967 à Paris, à la Galerie Vendôme, rue de la Paix, où Charles MACHET présente un ensemble de bustes, de pastels, de dessins.

La Glande - pastel


L’année suivante, en Côte d’Ivoire, à Abidjan, dans le hall de l’Hôtel Ivoire, Charles MACHET expose ses statues et ses bustes, qu’admire le Président de la République Houphouët Boigny. En quelques entrevues ( car il n’a fait guère que l’entrevoir), MACHET modela dans la terre glaise le beau portrait qui, coulé en bronze, fut plus tard remis au Président par la Ville de Lyon. Ce buste témoigne de la capacité de renouvellement dont fait preuve cet artiste que sa rencontre avec l’art nègre au Musée d’Abidjan a si heureusement impressionné.

Hôtel de ville de Lyon, remise du portrait, à droite Louis Pradel ( Maire de Lyon )Président Houphouët Boigny, hôtel de ville de Lyon, remise de son bronze

   
A l’Exposition de peinture et sculpture de Rueil-Malmaison, en octobre 1969, ses sculptures voisinent avec celles de douze autres créateurs, les deux grands anciens Rodin et Bourdelle, Gimond, Zadkine, avec aussi les peintures, dessins et graures de Bourdelle encore, d’Estève, Marcoussis, Picasso, Veira da Silva…
 
En décembre 1970, à Mantes-la-Jolie, la bibliothèque Georges Duhamel organise une Première rencontre de dix artistes contemporains. Machet est là, avec deux autres lyonnais, les peintres Cottavoz et Lachièze-Rey. Il expose dix petites sculptures sur un fond de gravures en couleurs destinées à illustrer Le chant du monde de Giono.
 
Enfin, cette exposition-ci, la plus importante, bilan de quarante ans d’activité créatrice, rassemble des sculptures ( plus de 60 pièces, dont près de la moitié sont des portraits), de nombreux pastels, visions très colorées, d’une fraîcheur surprenante, qui font penser aux primitifs, voire à ces peintres de l’instinct et du cœur qu’on appelle les naïfs. Des dessins aussi, toutes recherches très variées.
 
Je signalais plus haut le goût de Charles MACHET pour la poésie, de Baudelaire à Valéry. A cette liste manque Théophile Gautier. Car le rapprochement me paraît s’imposer entre la démarche du sculpteur et celle d’un homme qu’inspirait un amour ardent de la beauté, et dont les poèmes ressemblent, nous dit Baudelaire, à des sculptures :

Sculpte, lime, cisèle
Que ton rêve flottant
Se scelle
Dans le bloc résistant !
 
Ne croirait-on pas voir Charles MACHET taillant le granit ou le calcaire (pas le marbre, qu’il trouve trop froid ), animant la falaise de Cerdon, gravant un vers d’Aragon, le denier vers de cette Chanson du franc-tireur parue dès avril 1943, à l’heure des premiers accrochages dans notre région :

Où je tire, l’écho dit France,
Où je meurs, renaît la patrie.

 
Les combats entre les Allemands et le maquis devaient se multiplier en 1944. Après ceux du 11 juillet, Cerdon peut recenser 57 maisons totalement détruites et compter 10 morts et 12 déportés. On comprend l’émotion de MACHET qui, en ce temps-là, dans sa petite maison de Limonest, donnait parfois asile au fondateur du Coq enchaîné, le docteur Jean Fousseret et à son poste émetteur.
 
Raymond Charmet voit dans le Monument de Cerdon comme une Marseillaise de Rude qui “ refuse l’agitation… calme et implacable”. “ Pas si calme !” me fait justement remarquer l’artiste. Il y a là, en effet, tout un mouvement :


S’accuse
Le trait fier et charmant…
Les jeux de lumière sur le matériau composent une symphonie de sentiments : N’attends pas, ma terre envahie ! (chantait Aragon)
Nous nous lèverons de ce sol.

 
Voilà ce que Charles MACHET a voulu traduire dans la pierre. Plus encore qu’à La Marseillaise, je songe à Jeanne d’Arc, la jeune paysanne qui, à l’appel de ses voix, s’apprête à partir pour une croisade libératrice, avec cette ardeur contenue, cette résolution inébranlable qui se dessinent sur son visage, et aussi cette tristesse…

C’est peut-être des Lutteurs que j’admire le plus le mouvement. Et il est regrettable que la Ville de Lyon n’ait pas réalisé ce projet. Car Charles MACHET connaît très bien les admirables propos de Rodin sur le mouvement dans l’art. Le mouvement, expliquait Rodin, c’est une image où les différentes parties du corps (jambe, torse, bras, tête ) sont prises chacune à des moments successifs, une image qui figure donc le corps dans une attitude qu’il n’a eue à aucun moment. Rodin prenait pour exemple La Marseillaise, bien sûr, mais aussi, et surtout, le Maréchal Ney (de François Rude), cet “ homme qui marche” à la victoire, avec le bras et le cri légendaires. De cette métamorphose ( dès le début de notre siècle, Rodin emploie ce terme aujourd’hui tant à la mode ), Rude avait déjà pleine conscience. Et c’est ainsi qu’il avait dépassé l’académisme et le réalisme traditionnel. Il enseignait à ses élèves qu’ils ne devaient pas se laisser effrayer ou écraser par la tradition, qu’ils étaient la vraie tradition, c’est à dire l’émancipation dans la vérité.

Il me semble que Charles MACHET se rattache à cette vraie traditon si peu traditionnaliste. Il n’est pas figé dans un système, une manière. Que de grands artistes se sont perdus parce qu’ils avaient trouvé un procédé rentable ! “ Il faut être continuellement en recherche” nous dit MACHET. Le mot d’ordre même de la Jeune sculpture.
 
Le thème sportif*****, le thème religieux (il y a ici un beau Saint Jean-Baptiste ),
Jean-Baptiste, bronze à cire perdueoccupent certes une grande place dans son œuvre. Mais MACHET est surtout un étonnant collectionneur, un chasseur de visages. Et je pense à une autre leçon de François Rude : il recommandait d’étudier à la lampe une statue antique, la Vénus des Médicis. En faisant varier l’angle d’incidence de la lumière, on trouve, assurait-il, toute la mythologie sur cette figure en apparence si unie : “Le dedans s’anime en y regardant de près”, disait-il. Le dedans dans tous les sens du mot. Pas seulement la mythologie, mais aussi la psychologie. Pas seulement le muscle mais aussi la pensée. Il ne s’agit pas pour le sculpteur de rendre la peau, il s’agit d’explorer intégralement la nature humaine. Rodin également parlait du corps humain comme du miroir de l’âme, et de la “flamme intérieure qui semble l’illuminer par transparence” . Comme les grands maîtres, MACHET voit au-dedans. Laissons-le s’exprimer lui-même :
 
“ Une impression de vie intérieure se trouve enfermée dans la surface matérielle. L’art suggère, évoque, fait comprendre en faisant éprouver” . Et ailleurs : “ Il faut que l’œuvre soit habitée. Que la sculpture devienne présence, et non objet de plus ou moins grande dimension. Que cette présence par son rayonnement s’impose, violemment ou lentement ; qu’elle oblige celui qui l’a découverte à l’intimité d’un être aimé… Il est évident que c’est dans la réalisation d’un portrait que mla joie est la plus profonde. Un portrait, c’est une aventure psychologique, c’est une aventure scientifique, c’est une recherche architecturale…”
 

N’a-t-on pas dit qu’à quarante ans un homme est responsable de son visage. La personnalité transparaît. Voici Emmanuel d’Astier de la Vigerie, Emmanuel d'Astier de la Vigerie, bronze à cire perduel’aristocrate idéaliste ; le docteur Poix, né sous le signe du taureau et qui porte son signe sur sa figure ; le docteur Fidélis, au nom et au masque romains. “ La Beauté, disait Rodin, c’est le caractère et l’expression” . Sensible aux beaux visages féminins, MACHET écrit à son tour le “ Poème de la Femme” . J’en citerai quelques strophes : Annou, la future Anne Machet ; Claude Vistel, Madame Dosse chdos, Chantal Dosse, bronze à cire perdueMadame L… dont le mari disait à l’artiste : “Je vous remercie, vous m’avez aidé à redécouvrir ma femme”. En vérité, comme l’a écrit André Séverac, “ toute la femme est là dans sa dignité physique”.

Et me revient en mémoire le poème de Gautier :
Emprunte à Syracuse
Son bronze où fermement
S’accuse
Le trait fier et charmant…

 
Les jeux de la lumière sur le matériau composent une symphonie de sentiments où communient le modèle et l’artiste. Un artiste et un art discrets, distingués, tendrement passionnés. Sans calcul, l’instinct et le tour de main retrouvent le nombre d’or.
Et le nom de ce Bugiste naturalisé Lyonnais s’inscrit dans la liste de ces sculpteurs avec qui nous dialoguons à travers les siècles, dans la lignée qu’ont illustrée Coysevox, les frères Coustou, Chinard, célèbre par son buste de Julette Récamier…


Tout passe. L’art robuste
Seul a l’éternité.
Le buste survit à la cité.

 

Fernand RUDE
Inauguration Rétrospective Machet, Belley 3 juin 1972


* Le deuxième degré du Concours est en janvier 1947. A partir de cette date, commence un long travail de préparation : réalisation de 3 maquetttes au 5°, fixation du lieu d’ancrage de la statue recherche de carrière ( ce sera Brouzet-les-Alès qui offre un granit calcaire beige). L’extraction a lieu l’hiver 1949-50. Les blocs sont transportés à la carrière de Vilereversure, où ils sont épannelés, dégrossis. La mise en place des blocs, grâce à des chèvres (les tubulaires n’existant pas à cette date) est achevée fin juillet 1950. La taille proprement dite commence début août, elle est achevée pour le 1° novembre. La pierre travaillée dans l’année d’extraction sue, c’est à dire que, avec l'évaporation de l'eau présente dans la pierre, il se forme du calcin, une couche protectrice qui assure la pérennité de l’œuvre aux prises avec les intempéries, en particulier avec des sauts de température très importants au Val d’Enfer. L’artiste forme équipe avec trois sculpteurs en cours d’études à l’Ecole des Beaux-Arts de Lyon ; il y a trois tailleurs de pierre. Lui-même taille entièrement le visage, la chevelure, et certains points, marqués dès le premier jour, où seuls quelques centimètres de pierre sont à enlever. Bref l’expression 10 mois
** Il fréquente quelques mois le Collège de la rue Neyret, habitant quai Saint-Antoine, chez son grand-père maternel.
*** En famille elle est appelée la plaquette. Elle fut imprimée en Italie, mise en page aux éditions Lug (dir. Alban Vistel). Sur un feuillet d’accompagnement, MACHET emploie l’expression “ Exposition imaginaire”.
**** Au retour de Paris, participation à des expositions des Nouveaux à Lyon, à des expositions de groupe à Saint-Etienne. Admis au Salon du Sud-Est en 1943, il expose régulièrement chaque année. Il participe à des Expositions de groupe organisées par le Salon à l’étranger, en particulier à Francfort.
***** Fernand Rude évoque l’Athlète vainqueur, la Touche, les Lutteurs. Le Marqueur d’essai et le Demi de mêlée datent des années successives.



EXPOSITION 2002
Musées de l'AIN LOCHIEU


D'avril à novembre 2002, 7000 personnes se sont rendues au Musée du Bugey-Revermont à Lochieu. Une salle entière évoque le Val d'Enfer de Cerdon de 1949 à 1950, pendant la construction du Monument.





EXPOSITION 2003
Hôtel de Ville LIMONEST 69760

 

 

 

 
l'Exposition est sous le signe
de la Porteuse d'eau
La porteuse d'eau, jardin de l'artiste Pierre de Pouillenay  
 

 

 

 
Lyon et ses personnalités sont là, dont :    
Anne-Marie Gugliermina, pierre de TournusAnne-Marie Gugliermina

 


 





Jean-Jacques Lerrant dit J.J.L
Jean Jacques Lerrant, bronze à cire perdue


André Mure André Mure, bronze à cire perdue h.0.40
 

Portrait 78 Portrait 78, moulage en creux
Patoun, bronze à cire perduePatoun
 

 

 

La poule, plâtre




EXPOSITION 2007
Symposium de la Sculpture sur pierre dans l’espace Salon de l’Habitat

4-7 octobre 2007
AINTEREXPO BOURG-EN-BRESSE



EXPOSITION 2007 - 2008
Musée de Brou

15 septembre-6 mars 2008
BOURG-EN-BRESSE
www.portraits-monuments-ain.fr



EXPOSITION 2008

16 janvier-3 février 2008
TALANT Porte de Dijon





.1972 CHARLES MACHET vu par Fernand RUDE

Il ne s’agit pas pour le sculpteur de rendre la peau, il s’agit d’explorer intégralement la nature humaine. Rodin également parlait du corps humain comme du miroir de l’âme, et de la “flamme intérieure qui semble l’illuminer par transparence” .
Comme les grands maîtres, MACHET voit au-dedans.
Laissons-le s’exprimer lui-même : “ Une impression de vie intérieure se trouve enfermée dans la surface matérielle. L’art suggère, évoque, fait comprendre en faisant éprouver” .
Et ailleurs : “ Il faut que l’œuvre soit habitée. Que la sculpture devienne présence, et non objet de plus ou moins grande dimension. Que cete présence par son rayonnement s’impose, violemment ou lentement ; qu’elle oblige celui qui l’a découverte à l’intimité d’un être aimé… Il est évident que c’est dans la réalisation d’un portrait que ma joie est la plus profonde. Un portrait, c’est une aventure psychologique, c’est une aventure scientifique, c’est une recherche architecturale…”

Extrait de la présentation de Fernand Rude Exposition Belley juin 1972

Fernand Rude vu par CHARLES MACHET
Fernand Rude

Fernand Rude - bronze à cire perdue Fernand Rude - bronze à cire perdue
















MACHET

de plâtre, de pierre, de bronze et de papier


Exposition

Chapelle Saint Cyprien
Anse


Exposition du 7 au 29 septembre 2013
Vernissage le mercredi 11 septembre à 18 h 30



En présence de Monsieur Daniel Pomeret
Maire de Anse et Vice-Président du Conseil Général

Exposition ouverte du mardi au dimanche de 14 h 30 à 19 h
à l'occasion des journées du patrimoine les 14 et 15 septembre
ouverture de 10 h à 19 h

Jeudi 19 septembre à 18 h 00
Conférence de M. Michel Feuillet
Dessein et dessins dans luvre de Charles Machet
Suivie d'une visite commentée de l'exposition
Pendant la durée de l'exposition
évocation de Charles Machet
à la médiathèque de Anse (film et photographies).

Accès possible par le train et les cars du Réseau du Rhône depuis Lyon et Villefranche.

Feuillet avec invitation




Association Initiatives pour l'Oeuvre de Charles Machet :
ASSIOMA

Statuts
Article 3 : L'Association a pour but de valoriser l'œuvre de l'artiste, en contribuant à le faire connaître au public le plus large possible et à l'insérer dans la création contemporaine. Elle assure la coordination avec les institutions et organismes régionaux, nationaux et internationaux intéressés.
Article 5 : Les moyens d'action sont tous ceux qui concourent à la mise en œuvre des buts définis dans l'article 3. En particulier l'Association sera financée par la cotisation des membres adhérents, par des subventions privées ou publiques qu'elle pourrait obtenir. Elle est habilitée à se constituer un fonds de réserve. Article 6 : L'Association comprend des membres fondateurs, des membres actifs, des membres correspondants.
Article 8 : L'Association est administrée par un Bureau élu pour trois ans. Le Bureau se renouvelle par tiers tous les ans.
Article 9 : L'Assemblée générale annuelle est convoquée au moins quinze jours à l'avance par lettre simple ou avis de la presse (…) Elle pourvoit éventuellement au renouvellement des membres du Bureau.

 

Bulletin d'adhésion à l'ASSIOMA ou de demande d'information
 
L'adhésion est valable pour un an
A retourner à l'adresse de l'ASSIOMA, Chez Elisa Rossi Danelzik 30 rue Carle 69008 Lyon
 
Nom, prénom Date de naissance
Adresse Tél.
Profession
Remarques et suggestions :
 
(1) Je désire prendre (ou renouveler) mon adhésion et je joins un chèque de 15 € au nom de l'ASSIOMA
(1) Je n'adhère pas pour le moment mais je souhaite continuer à être informé régulièrement sur les activités de l'ASSIOMA
   
(1) Rayer la mention inutile Date et signature